17 mai 2008
Se lever pour se recoucher
« Les autres sentent la douceur d’un contentement et de la prospérité ; je la sens ainsi qu’eux, mais ce n’est pas en passant et glissant. (…) Ils jouissent les autres plaisirs comme ils font celui du sommeil, sans les connaître. À cette fin que le dormir même ne m’échappât ainsi stupidement, j’ai autrefois trouvé bon qu’on me le troublât pour que je l’entrevisse. »
Montaigne, Essais, III, 13 « De l’expérience »
(PUF/Quadrige, Villey-Saulnier, p. 1112)
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