27 avril 2007
« Je meurs de soif auprès de la fontaine »
Les îlots de la Loire mettent particulièrement en relief un phénomène paradoxal, voire douloureux.
Un grand nombre sont couverts de saules et de peupliers, arbres au milieu du fleuve. Or ces îlots, essentiellement constitués de sable, n’ont qu’une fine pellicule d’humus : les eaux de pluie n’y restent pas.
C’est ainsi que les arbres du fleuve meurent de soif.
Ils finissent par se dessécher, et, ironie du sort, basculent dans le courant qui leur avait tant fait défaut...
L’absence d’eau les condamne à la mort, qui les précipite ensuite dans l’eau.
Comment ne pas penser alors à l’incipit du célèbre Concours de Blois, organisé par Charles d’Orléans et remporté par François Villon :
« Je meurs de soif auprès de la fontaine »
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