Sur les pas du faisan
Beau temps ce matin : c’était la dernière possibilité de profiter de l’occasion d’une sortie photo avant de reprendre la semaine.
Mais j’ai fait une erreur bête — j’aurais pu dire comme un gros faisan, mais ce ne serait pas lui rendre justice ;-) —, dans la mesure où je n’avais pas clairement choisi la veille le lieu à photographier.
Me voici au volant sans trop savoir où aller, tandis que le soleil commençait déjà à poindre...
Résultat : je me suis arrêté sur la levée de Loire, sans grande conviction.
Là, je me suis empêtré dans les ronces et enfoncé dans la vase pendant de longues minutes, le trépied brandi au dessus de la tête, à la militaire, histoire que l’appareil soit le dernier à subir le risque d’une chute fort probable...
Arrivé enfin sur la berge, j’ai pris quelques clichés, sans intérêt, puisque j’en ai déjà des tas dans ce genre... :-(
Seule lumière au tableau : un gros brochet a bondi hors de l’eau, mais cet endroit ne me voulait vraiment pas : la surprise m’a empêché de prendre une photo. Je n’ai eu que des ronds dans l’eau...
Retour à la voiture, d’autant plus déçu que le soleil, narquois, m’offre une belle lumière.
Je cherche désespérément un sujet qui me permette d’en profiter, quand soudain, sur le bord de la route, apparaît un faisan, tout tranquille, en train de discuter avec sa femelle.
Je sors de la voiture au plus vite, mais il a le temps de s’éloigner calmement.
Toutefois, cet événement inattendu a décidé pour moi : le champ a reçu une lumière rasante qui m’a entraîné à sa suite.
D’image en image, j’ai découvert un lieu magnifique, sur la rive de la Cisse, qui a rempli ma cligne-musette :-)
Les jours qui viennent seront l’occasion d’en extraire quelques échantillons :-)