17 novembre 2006
Le feu de la rêverie
« Le feu enfermé dans le foyer fut sans doute pour l’homme le premier sujet de rêverie, le symbole du repos, l’invitation au repos. On ne conçoit guère une philosophie du repos sans une rêverie devant les bûches qui flambent. »
Gaston Bachelard, La psychanalyse du feu, chap. II, § 1
(Folio essais, p. 36-37)
« (...) Mais on ne prend bien conscience de ce réconfort que dans une assez longue contemplation ; on ne reçoit le bien-être du feu que si l’on met les coudes aux genoux et la tête dans les mains. Cette attitude vient de loin. L’enfant près du feu la prend naturellement. Elle n’est pas pour rien l’attitude du Penseur. » (Ibid., p. 37)
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