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Le Bois de Dendropogon
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8 septembre 2007

Courir

Parmi ses nombreuses qualités, ma compagne a celle de ne pas avoir lu les mêmes livres que moi, ce qui offre une belle culture littéraire complémentaire.

À l’occasion de ma récente découverte de la course à pied, elle me tendit un livre de Philippe Delerm en me disant que je me retrouverais probablement dans certaines pages :

« (...) en fait, Monsieur Spitzweg commençait à prendre vraiment du plaisir en courant depuis quelques semaines (...)
            Et puis il n’y a pas que ça. Arnold l’a senti tout de suite. Il ne faut pas avoir peur des mots. La course à pied, c’est un dialogue avec l’absolu. Un absolu bien relatif, mais justement. Un absolu relatif à soi-même — le seul qui vaille en fin de compte. (...) Ces progrès se faisaient sans épuisement [hum houm, ça, par contre, je ne le dirais pas ainsi ;-)], avec une espèce de nécessité intérieure qui trouvait sa satisfaction dans une fuite en avant raisonnable, constamment maîtrisée. Une nouvelle façon de se connaître. »

Philippe Delerm, Monsieur Spitzweg s’échappe
(Mercure de France, 2001, p. 28-29)

Je suis encore très loin de me prétendre coureur à pied, mais je n’aurais jamais cru m’approprier un jour de telles lignes... ;-)

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