Nourritures arthuriennes
Ça y est !! J’ai désormais les trois Livres de Kaamelott, c’est-à-dire l’ensemble des trois saisons actuellement disponibles en DVD :-))
Du coup, j’ai du mal à en décoller en ce moment — à tel point que je dois me censurer pour éviter, dans mes cours, de prendre systématiquement mes exemples à partir de Kaamelott (je suis convaincu que je pourrais tenir l’année en y choisissant tous mes exemples ;-))
Et ce n’est pas la seule conséquence...
Comment voulez-vous, maintenant, que je lise un tel passage sérieusement ?
« Au jour fixé, on habilla Caradoc ; il était magnifique. Il avait une tunique et un manteau d’apparat taillés dans un drap de soie brodé de petits pigeons et finement cousu d’un fil d’or. Je puis bien vous dire qu’il était beau, qu’il avait noble allure et qu’il séduisait tout le monde. »
Le livre de Caradoc, VIII
(in La légende arthurienne, éd. Robert Laffont,
coll. « Bouquins », 1989, 1993, p. 498)
Le Karadoc façon Kaamelott a lui aussi des « petits pigeons » dans son manteau, à ceci près qu’ils ne sont pas brodés mais bien réels ! ;-)
Il se fait même voler de la nourriture (un flan aux quetsches !) par Azénor, l’une des maîtresses d’Arthur, kleptomane (I, 67).
Ne parlons pas de son lit, le garde-manger le mieux approvisionné de tout le royaume ;-))