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Le Bois de Dendropogon
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24 septembre 2006

Retour au Bois d'entre les Mondes

Ironie du sort : alors que mon ancien blog est destiné à dormir indéfiniment, le Bois d’entre les Mondes resurgit au détour d’un mail publicitaire...

9780064471107b

            « — Vous n’avez pas besoin de bagues tant que je suis avec vous, résonnait la voix d’Aslan.

            Les enfants clignèrent des yeux et regardèrent alentour : ils étaient revenus dans le Bois-d’entre-les-Mondes. (...) Aslan se tenait à côté d’eux. »

C.S. Lewis, Le Neveu du Magicien, chap. 15
(Folio Junior, 2001, p. 202)

Cet endroit continuera d’habiter, en creux, mes activités à venir.

            « Si quelqu’un lui avait demandé : « D’où viens-tu ? », il aurait sans doute répondu : « J’ai toujours été ici. » Tel était son sentiment, comme s’il avait toujours été dans ce lieu sans jamais s’ennuyer, alors qu’il ne s’était jamais rien passé. Longtemps après, il disait encore : « Ce n’était pas le genre de lieu où il se passe des choses. Seuls les arbres continuaient de pousser, c’est tout. » »

C.S. Lewis, Le Neveu du Magicien, chap. 3
(Folio Junior, 2001, p. 39)

C’est tout, et ce n’est déjà pas mal. Surtout que Digory n’y fut jamais seul. Il ne s’agissait pas d’une rêverie solipsiste. Polly, le cochon d’Inde, puis plus tard l’impératrice Jadis, l’oncle Andrew, le cocher et son cheval, et enfin — ou plutôt toujours — Aslan.

En définitive, seul le cochon d’Inde restera dans le Bois-d’entre-les-Mondes :

            « Non, nous ferions mieux de laisser le cochon d’Inde ici. Il est parfaitement heureux tandis que si nous le ramenons à la maison ton oncle va encore lui faire toutes sortes de misères. » (Ibid.)

Laissons-le donc où il est, et poursuivons notre marche dans le Bois de Dendropogon.

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